Jacques Beauvil, ancien député de la 50e législature pour la commune de Carrefour, a été retrouvé mort ce samedi matin dans une chambre de l’hôtel Doux Séjour à Pétion-Ville. Les circonstances de son décès restent floues à ce jour. Les autorités locales ont immédiatement lancé une enquête afin de clarifier les causes de sa mort.
Jacques Beauvil, qui avait été élu député lors de la 50e législature, avait marqué la scène politique haïtienne par son engagement pour les droits des citoyens. Sa disparition brutale suscite de nombreuses interrogations parmi la population et les autorités.
Le ministère de la Justice et les forces de l’ordre se sont mobilisés pour apporter des éclaircissements sur cette affaire. Des témoignages et des éléments de preuve recueillis sur place devraient aider à déterminer les circonstances exactes de son décès. La famille et les proches de l’ex-député expriment leur choc et leur douleur face à cette tragédie, tandis que la population attend des réponses de la part des autorités compétentes.
Le décès de Jacques Beauvil intervient dans un contexte déjà tendu en Haïti, où l’insécurité et les violences affectent de nombreuses personnalités publiques. L’enquête est en cours et devrait permettre de lever le voile sur cette affaire.
L’administration Trump a récemment annoncé, par l’intermédiaire du Département de la Sécurité intérieure, la fin du Statut de Protection Temporaire (TPS) pour les Haïtiens à compter du 3 août 2025. Cette décision met un terme à la prolongation décidée par l’administration précédente, et va toucher plusieurs dizaines de milliers de ressortissants haïtiens vivant sur le sol américain.
Le statut de protection temporaire a été accordé à de nombreux Haïtiens par le président Barack Obama, après le tremblement de terre dévastateur de 2010, qui a ravagé le pays et laissé des millions de personnes dans des conditions de précarité extrême. Le statut permettait aux ressortissants haïtiens de résider légalement aux États-Unis, tout en leur offrant une protection contre les expulsions, étant donné la situation de crise permanente en Haïti. Depuis lors, plusieurs prolongations ont été accordées, en raison de la persistance des difficultés économiques, politiques et sécuritaires en Haïti. Mais aujourd’hui, sous la direction de la secrétaire d’État Noem, l’administration Trump a pris la décision de révoquer cette protection en annulant l’extension de 18 mois accordée par le précédent gouvernement.
Une décision qui survient dans un contexte difficile
L’annonce de cette fin du TPS pour les Haïtiens survient alors que la situation en Haïti demeure extrêmement instable. Le pays continue d’être frappé par une crise politique profonde, caractérisée par des violences quotidiennes liées à l’augmentation des gangs armés, une inflation galopante et une forte insécurité alimentaire. En plus de ces défis, Haïti lutte pour faire face aux conséquences des catastrophes naturelles récurrentes et à un système de gouvernance en déclin.
Ce contexte rend d’autant plus préoccupante la décision de mettre fin au TPS. De nombreux bénéficiaires du programme vivent depuis plusieurs années aux États-Unis, où ils ont tissé des liens solides, fondé des familles et participé activement à la société. La perspective de devoir retourner dans un pays où l’instabilité règne soulève des inquiétudes profondes.
Des inquiétudes pour les bénéficiaires du TPS
Les Haïtiens qui bénéficient de ce statut sont désormais confrontés à un avenir incertain. Avec la fin de cette protection temporaire, ces individus risquent de se voir expulsés, bien que beaucoup n’aient plus de lien direct avec leur pays d’origine. Certains d’entre eux ont des enfants nés aux États-Unis, et leur expulsion pourrait entraîner la séparation des familles.
Les défenseurs des droits des immigrants expriment également leur mécontentement face à cette décision, soulignant les risques pour la sécurité des Haïtiens renvoyés dans un pays déjà confronté à de multiples défis. La situation sociale et économique en Haïti ne semble pas suffisamment stable pour accueillir un afflux de personnes rentrant du pays de l’Oncle Sam.
Une mesure symbolique ou un signal politique ?
Cette décision pourrait aussi avoir des implications politiques. En mettant fin au TPS pour les Haïtiens, l’administration Trump envoie un message fort aux électeurs américains, en particulier ceux qui s’opposent à l’immigration. Il s’agit d’une action symbolique, qui pourrait s’inscrire dans une politique plus large de durcissement des règles migratoires et de rejet de la politique d’immigration plus ouverte prônée par le précédent gouvernement. Mais si la mesure a un impact politique, elle soulève également des questions éthiques et humanitaires. Les organisations internationales, les défenseurs des droits humains et les politiciens des deux bords s’inquiètent de ce que cette décision pourrait signifier pour les personnes directement affectées.
L’une des principales préoccupations, comme le soulignent plusieurs experts, est que renvoyer des Haïtiens dans un pays déjà fragile pourrait exacerber une crise humanitaire déjà bien présente. L’instabilité en Haïti, accentuée par des gangs armés et des combats dans certaines régions, pourrait rendre encore plus difficile le retour à une vie normale pour ceux qui étaient protégés par le TPS.
Les Haïtiens qui rentreraient sous la contrainte risquent d’être confrontés à des violences, au manque d’opportunités économiques et à l’effritement des infrastructures de base. De plus, la fragilité de l’État et l’absence de services publics efficaces compliquent encore les choses pour un retour dans de telles conditions.
Que faire pour les Haïtiens concernés ?
Pour le moment, plusieurs questions restent sans réponse : que se passera-t-il pour les Haïtiens qui ne seront pas prêts à rentrer en Haïti à la fin de leur statut de protection ? Est-ce que d’autres voies d’assistance ou de régularisation seront envisagées ? Ces interrogations demeurent d’autant plus cruciales que le pays est plongé dans une crise profonde.
En attendant, les défenseurs des droits humains continuent de plaider pour la prolongation du TPS ou pour la création de solutions durables qui ne mettent pas en péril la sécurité et le bien-être des Haïtiens. Il reste à voir si l’administration Trump sera ouverte à réévaluer sa position à la lumière des critiques internationales et de la situation sur le terrain en Haïti.
La fin du TPS pour les Haïtiens, prévue pour août 2025, survient dans un contexte particulièrement difficile pour Haïti. Le pays continue de faire face à une grave crise sociopolitique et sécuritaire, marquée par l’insécurité croissante, les violences des gangs armés et une économie en ruine. Dans ce climat de désespoir, la perte du TPS pour des milliers de familles haïtiennes pourrait aggraver davantage la situation humanitaire et compliquer leur retour dans un pays déjà plongé dans le chaos.
Haïti a perdu l’un de ses géants culturels. L’écrivain, peintre, musicien et enseignant Frankétienne est décédé à son domicile à Delmas, ce jeudi 20 février 2025 à l’âge de 88 ans. Ce décès met fin à une vie marquée par une carrière exceptionnelle au service de la culture haïtienne.
Jean-Pierre Basilic Dantor Franck Étienne d’Argent, né le 12 avril 1936 à Ravine-Sèche, une localité située dans la première section communale de Saint-Marc, dans le département de l’Artibonite, Frankétienne est rapidement devenu l’une des figures incontournables de la scène artistique et littéraire haïtienne.
Sa carrière s’est distinguée par une œuvre prolifique, où il a su marier les arts de manière innovante. En tant qu’écrivain, il a exploré avec brio des thèmes sociaux et politiques à travers des romans et pièces de théâtre qui interrogent et bouleversent la société haïtienne. Son œuvre la plus célèbre, “Dézafi”, en est un exemple, un texte audacieux qui fait partie des classiques de la littérature haïtienne.
Mais Frankétienne n’était pas seulement un écrivain. C’était aussi un peintre et musicien, deux autres facettes qui l’ont aidé à construire un univers artistique profondément original. Ses peintures, souvent caractérisées par des couleurs vives et des formes géométriques, ont fait l’objet de nombreuses expositions à travers le monde. Sa musique, quant à elle, a marqué l’histoire de la scène musicale haïtienne, avec des compositions qui mêlaient le jazz, la musique traditionnelle et les influences contemporaines.
En plus de son œuvre artistique, Frankétienne a été un fervent défenseur de l’éducation. Il a enseigné dans plusieurs institutions haïtiennes, partageant ses connaissances et son amour de l’art avec de nombreuses générations d’étudiants. Son engagement pour la culture et l’éducation reste une source d’inspiration pour de nombreux jeunes créateurs haïtiens.
Sa contribution à la culture haïtienne va au-delà de ses créations personnelles. Frankétienne a été un véritable ambassadeur de la culture haïtienne sur la scène internationale, faisant rayonner le pays à travers ses œuvres. Il a contribué à une réflexion sur l’identité haïtienne, sur la résistance et la résilience du peuple haïtien face aux défis de l’histoire. Son décès laisse un vide immense dans le monde artistique et intellectuel haïtien. Des personnalités du monde politique, culturel et social ont exprimé leurs condoléances et salué l’héritage de l’artiste. La perte de cette figure incontournable marque la fin d’une époque pour la culture haïtienne, mais son œuvre restera à jamais gravée dans les mémoires.
La disparition de Frankétienne survient dans un contexte difficile pour Haïti, un pays en proie à une crise socio-politique et sécuritaire sans précédent. Alors que le peuple haïtien lutte au quotidien pour la survie et la paix, la perte de cet homme de culture est d’autant plus marquante. Frankétienne, à travers son œuvre, représentait un phare d’espoir, un témoin de l’histoire et un défenseur de la beauté, dans un monde souvent assombri par la violence et l’incertitude. Son héritage vivra, certes, à travers ses livres, ses peintures et ses musiques, mais il laisse également un vide immense dans le cœur des Haïtiens qui, malgré les épreuves, continuent de rêver à un avenir meilleur.
Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), a annoncé, ce lundi 17 février 2025, l’annulation du Carnaval National prévu pour les 2, 3 et 4 mars 2025 à Fort Liberté, dans le département du Nord. Cette décision intervient après de vives critiques concernant l’utilisation des fonds publics pour des festivités à une époque où l’insécurité se renforce à travers le pays.
La population haïtienne a exprimé son mécontentement, notamment en raison de l’attaque brutale des gangs, notamment l’organisation criminelle “Viv Ansanm”, qui a récemment frappé la commune de Kenscoff. Un acte particulièrement choquant a fait la une, où un enfant a été arraché des bras de sa mère pour être jeté dans un feu, un crime dont la victime est décédée la semaine dernière au commissariat de Pétion-Ville.
Bien que l’annulation du carnaval national ait été motivée par la pression sociale, le CPT n’a toutefois pas fourni de précisions sur l’utilisation des fonds alloués au budget de l’événement, et a maintenu l’organisation des carnavals régionaux.
Cette décision d’annuler le carnaval national met en lumière les priorités urgentes du pays, où l’insécurité et la violence occupent désormais une place centrale dans les préoccupations des Haïtiens. Reste à voir si les dirigeants sauront allouer les ressources nécessaires pour restaurer la paix et répondre aux besoins fondamentaux de la population.
Cet avis de recherche décerné par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) contre l’ancien député de Kenscoff, Alfredo Antoine traduit pour une énième fois la mauvaise posture de cet homme politique dans sa commune. Des citoyens de cette communauté n’ont pas caché leurs mots pour expliquer que cet ancien parlementaire aurait participé dans actes malveillants tels que usage de faux, escroquerie, abus de confiance, vol, entre autres.
“Rat pay k ap manje pay kay”, c’est ce qu’ont témoigné certains citoyens de Kenscoff suite à l’annonce de cet avis de recherche lancé par la DCPJ contre Alfredo Antoine, ancien député de la commune. La PNH l’accuse de ces infractions : complot contre la sûreté intérieur de l’Etat, financement des organisations criminelles, complicité d’assassinat et association de malfaiteurs.
Sur les réseaux sociaux et dans les coulisses, M. Antoine n’a pas du tout jouit d’une bonne renommée. En 2005, il a été arrêté par la PNH et a passé plusieurs années derrière les barreaux. “En prison, il avait comme numéro d’écrou, PNH-0509105”, selon les données disponibles concernant son incarcération. Parallèlement, son nom a été cité dans des dossiers pour vols de propriété à Pétion-ville et à Kenscoff. Impliqué dans des relations avec les hommes armés, l’ex-parlementaire a donc nié toutes les accusations portées contre lui par la DCPJ. “Il s’agit de persécution politique”,dit-il!
A pied d’œuvre pour lutter contre l’insécurité, plus d’une dizaine de personnes sont pour l’instant dans le viseur de la police pour leurs liens présumés avec les gangs. Le nom de l’ancien parlementaire, Nenel Cassy est aussi dans cette liste. Beaucoup conçoivent qu’il s’agit d’un coup de théâtre de la DCPJ, puisque la justice haïtienne est toujours lente dans la gestion de ses dossiers. Pour certains, pour résoudre efficacement le problème de l’insécurité et de la violence en Haïti, les forces de l’ordre doivent arrêter et auditionner les auteurs des activités criminelles et démontrer publiquement à la nation haïtienne tous les rapports que ces individus développent avec les groupes armés.
Le Parti politique Collège National des Démocrates (CND) a officiellement lancé, le 18 février 2025, le Processus National pour un Accord de Paix Durable en Haïti (PNAPADH), dans le but de sensibiliser la population haïtienne à la nécessité d’un changement. La violence, la pauvreté et l’instabilité ont dévasté le pays, et le CND estime qu’il est essentiel d’unir toutes les forces vives pour restaurer la paix et la sécurité.
Depuis plusieurs années, Haïti traverse une crise profonde. La violence a fait rage, alimentée par les gangs armés qui ont pris le contrôle de certaines régions du pays, limitant la circulation des personnes et des biens. Le pays a également subi une sixième année consécutive de croissance négative en 2024, tandis que plus de la moitié de la population souffre d’insécurité alimentaire. Des milliers d’Haïtiens vivent dans des conditions de misère dans les camps de déplacés internes, sans aide de l’État.
La situation s’est encore détériorée avec l’augmentation des assassinats et des violences quotidiennes. De nombreux Haïtiens ont perdu des proches, et les femmes et les enfants sont parmi les plus vulnérables, victimes de violences cruelles. Face à cela, le CND considère qu’un accord de paix durable est la seule solution pour sortir de cette crise.
Le PNAPADH : une initiative citoyenne
Le PNAPADH est une initiative visant à mobiliser tous les secteurs de la société haïtienne autour d’un dialogue national pour mettre fin à la violence. Le CND est convaincu que ce processus doit se baser sur la volonté des citoyens, du secteur privé, des acteurs politiques et des organisations internationales, afin de trouver une solution pérenne à la crise haïtienne.
Le processus ne se résume pas à une simple organisation d’élections ou à des réformes constitutionnelles. Au contraire, il propose un véritable dialogue national entre toutes les parties prenantes pour discuter des causes profondes de la violence et définir un cadre commun pour la réconciliation et la paix.
Les étapes du processus
Le CND propose une série d’étapes pour mettre en œuvre le PNAPADH :
Formation d’une commission de suivi pour organiser des rencontres avec les secteurs concernés.2. Organisation d’un sommet pour la paix, avec la participation de toutes les parties prenantes.
Encouragement à la signature d’une résolution de paix.
Suivi avec les ambassades, les institutions étatiques et les organisations internationales.
Encouragement des victimes à porter plainte pour violations des droits humains et crimes contre l’humanité.
La nécessité d’un engagement collectif
Le CND appelle à une prise de conscience collective pour que chaque Haïtien prenne part au processus de paix. Il est crucial que tous les secteurs de la société soient impliqués afin d’affaiblir le pouvoir des gangs, de renforcer la Police Nationale, de rétablir la justice et de désarmer les groupes armés.
Enfin, le CND rappelle l’importance de garantir l’organisation d’élections libres et transparentes, pour permettre aux Haïtiens de choisir leur avenir sans contrainte ni peur.
La situation actuelle d’Haïti est marquée par une instabilité profonde qui fragilise chaque aspect de la vie nationale. La violence, l’insécurité et la corruption continuent de détruire le tissu social, affectant gravement les citoyens et ralentissant tout espoir de progrès. L’appel à un accord de paix durable n’est pas seulement une proposition politique, mais une urgence pour le pays. La société civile, les institutions et les acteurs politiques doivent se réunir, au-delà des divergences, pour poser les bases d’une paix véritable et durable. Dans ce contexte, la réussite de cet accord repose sur la volonté collective de sortir de la spirale de la violence et de redonner aux Haïtiens un avenir dans la dignité et la sécurité.
Le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de l’Action Civique (MJSAC) félicite avec fierté l’équipe nationale des moins de 17 ans, qui a réalisé un exploit mémorable en décrochant une nouvelle qualification pour la Coupe du Monde.
Lors des éliminatoires au Guatemala, les jeunes Grenadiers ont impressionné en remportant leurs matchs contre Saint-Vincent-et-les-Grenadines (5-0), Antigua-et-Barbuda (3-0) et le Guatemala (2-0), enregistrant un total de 10 buts marqués et aucun encaissé. Cette performance marque la troisième qualification d’Haïti dans cette catégorie, après 2007 et 2019.
Au-delà du sport, cette réussite illustre la détermination et la résilience de la jeunesse haïtienne. Le MJSAC félicite les joueurs, le staff technique et le Comité de Normalisation pour leur travail acharné. Le Ministère appelle à une mobilisation nationale pour garantir les meilleures conditions de préparation avant la Coupe du Monde U-17, prévue au Qatar en novembre 2025.
Après les qualifications de 2007 avec Yves Philogène Labaze et 2019 avec Webens Princimé, le sélectionneur Eddy César devient le troisième entraîneur haïtien à mener l’équipe vers une Coupe du Monde U-17.
Cet exploit historique marque un tournant pour le football haïtien et incarne l’espoir d’une jeunesse prête à relever les défis. La qualification de l’équipe U-17 pour la Coupe du Monde de la FIFA est bien plus qu’un succès sportif, c’est un symbole de résilience et de solidarité qui devra être soutenu par tous les secteurs de la société afin de permettre aux jeunes Grenadiers de représenter dignement Haïti sur la scène internationale.
La Police nationale d’Haïti (PNH) a mené une opération dans la nuit du 15 au 16 février à Delmas 30, éliminant deux présumés malfaiteurs et saisissant divers matériels, dont des uniformes du Corps d’Intervention et de Maintien de l’Ordre (CIMO). Cette action fait suite à une attaque nocturne menée par des membres du gang « Viv Ansanm », qui avaient mis le feu à plusieurs maisons dans la zone.
Des individus armés ont contourné les périmètres de sécurité établis, semant la panique sur la rue Marthon, à Delmas 30. En réponse, les brigades d’intervention de Delmas, renforcées par les unités SWATT et Épine, ont lancé une contre-attaque. Lors de cette intervention, la police a saisi des uniformes du CIMO et de la Police administrative ainsi qu’une radio de communication utilisée par les criminels. Selon les autorités, la zone a été sécurisée avec le soutien des résidents locaux.
La Police nationale d’Haïti continue de lutter activement contre les gangs armés, assurant la sécurité des zones affectées et comptant sur la collaboration des citoyens pour rétablir l’ordre dans le pays.
Le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) a lancé, ce mardi 11 février, une alerte sanitaire concernant un médicament falsifié circulant en Haïti sous le nom de « TETANUS ANTITOXIN ». Ce produit contrefait présente un risque majeur pour la santé des patients.
Lors d’une note publiée ce mardi, le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) précise que le médicament, « TETANUS ANTITOXIN 1500 UI, 1 ml et 2 ml », est conditionné dans un flacon transparent avec une étiquette blanche et des inscriptions rouges. Il porte le numéro de lot E-634, sans traçabilité en Haïti, et a une date d’expiration indiquée pour juin 2027.
L’utilisation de ce médicament contrefait peut entraîner un traitement inefficace et de graves complications. Le MSPP interdit formellement son achat, sa distribution, sa vente et son usage sur le territoire haïtien. Il encourage également les professionnels de la santé à signaler toute anomalie de pharmacovigilance.
Le MSPP réaffirme ainsi son engagement à protéger la santé de la population haïtienne, en appelant à une vigilance collective face aux dangers des médicaments falsifiés, tout en rappelant l’importance de la collaboration entre les professionnels de santé et la population pour prévenir tout risque sanitaire majeur.
Janvier Alejandro Mascherano succédera Tata Martino comme nouveau coach de la Franchise de Major league Soccer détenue par David Beckham à partir de la saison prochaine.
L’international Argentin et Italien ,Janvier Mascherano va devenir le nouveau coach de l’Inter-Miami à partir de la saison prochaine. Il aura du laisser son poste de sélectionneur de l’albiceleste des moins de 20 ans , afin de retrouver ses coéquipiers de l’équipe Catalanes, Lionel Messi, Luis Suarez ainsi que Jordi Alba.
Ce dernier avait mené en quart de finale la sélection d’Argentine des moins de 20 ans du tournoi olympique,cet été à Paris. L’équipe s’était faite sortir par les bleus, finalistes malheureux de la compétition.
Jefecito” avait commencé sa carrière à River Plate. Il avait obtenu sa première trophées en remportant la primera división. Puis, il s’est rendu au Brésil pour rejoindre les corinthians et remporte le championnat lors de la première saison. En 2006, il avait débarqué en Europe, précisément à West ham United à côté de Carlos Tevez , alors qu’il a resté six mois et signe à Liverpool en 2007 , suite à la validation de son contrat par la FIFA.
À l’été 2010, Mascherano a rejoint le FC Barcelone pour le compte de son dernier club de sa carrière en tant que joueur. Il avait évolué en tant que milieu défensif et s’installe progressivement en défense centrale pour papiller les absences de Carles Puyol et éviter la rivalité de Sergio Busquets à son poste.