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Violences armées : L’OIM dénombre plus de 31 000 déplacés dans le département du Centre

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Dans un rapport rendu public le 8 mars 2025, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), fait état de 31 586 individus, soit 6 324 ménages, qui ont été contraints de déplacés en raison de l’intensification des combats entre groupes armés. Cette situation dévastatrice a laissé de nombreuses familles sans abri et plongées dans une insécurité extrême. Selon l’organisation humanitaire, près de 96 % des déplacés sont restés dans le département du Centre, cherchant refuge dans des communes voisines où la solidarité des habitants a été mise à rude épreuve.

Depuis le 31 mars 2025, le département du Centre d’Haïti vit une crise humanitaire sans précédent, provoquée par une série d’attaques armées dans les communes de Saut d’Eau et Mirebalais. Ces violences, qui ont touché plusieurs sections des deux communes dont La Selle, Coupe Mardi Gras, Montagne Terrible et Canot à Saut d’Eau, ainsi que Grand Boucan et Crête Brûlée à Mirebalais ont forcé des milliers de personnes à fuir leur domicile.

Lascahobas, l’une des principales communes de la région, a accueilli près de 27 % des déplacés, tandis que Boucan Carré (25 %), Savannette (18 %) et Hinche (11 %) ont également pris en charge une grande partie de ces personnes en détresse. Les déplacés ont trouvé refuge principalement auprès de proches, dans des conditions souvent précaires, accentuant la pression sur les familles déjà fragilisées par les violences.

Par ailleurs, environ 34 % des déplacés, soit près de 10 637 personnes, ont été contraintes de s’installer dans 50 sites spontanés créés à la hâte pour faire face à l’afflux massif de personnes. Ces sites, principalement situés dans la commune de Boucan Carré, abritent près de 7 776 personnes, dans des conditions de vie extrêmement difficiles. L’accès à des services de base, tels que l’eau potable, les soins médicaux et la nourriture, reste une problématique majeure, alors que ces populations vulnérables vivent dans des espaces non aménagés et souvent insalubres.

La crise humanitaire dans le département du Centre reflète l’escalade continue de la violence entre groupes armés, qui rend difficile l’accès à l’aide humanitaire et met en péril la vie de milliers de civils. Alors que la situation se détériore chaque jour, les organisations humanitaires et les autorités locales peinent à répondre aux besoins urgents des déplacés, exacerbés par l’insécurité persistante.

Les défis sont énormes fournir une assistance alimentaire, sanitaire et de protection à des populations déplacées dans un contexte aussi volatile reste une priorité pour les acteurs humanitaires. Mais l’insécurité généralisée complique fortement ces efforts, rendant la situation encore plus désastreuse pour les victimes de ces violences.

Face à cette crise, l’appel à la solidarité et à une intervention internationale se fait de plus en plus pressant. Les autorités haïtiennes, en collaboration avec la communauté internationale, sont appelées à intensifier leurs efforts pour garantir la sécurité des civils et mettre fin à cette spirale de violence, tout en assurant un soutien vital aux milliers de déplacés du département du Centre.

Kenscoff : L’ONU dénombre environ 300 morts et plus d’une cinquantaine de bléssés lors des attaques armées

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Depuis plus de deux mois, la commune de Kenscoff, située sur les hauteurs de Port-au-Prince, est le théâtre d’attaques brutales menées par des groupes criminels. Selon un rapport publié ce 7 avril 2025, par le Bureau intégré des Nations en Haïti (BINUH) et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), ces attaques ont fait au moins 262 morts et 66 blessés.

Les victimes sont à 53 % des civils et à 47 % des membres des groupes criminels. Les violences ont été particulièrement extrêmes, avec des exécutions à domicile, des meurtres en fuite et des viols. Environ 200 habitations ont été incendiées et plus de 3 000 personnes ont été forcées de fuir leurs foyers.

Les groupes criminels cherchent à étendre leur contrôle sur Kenscoff afin de déstabiliser la commune voisine de Pétion-Ville et affaiblir les autorités locales. Les forces de sécurité haïtiennes, déployées dès le début des attaques le 27 janvier, ont renforcé leur présence, mais n’ont pas réussi à restaurer l’ordre public, malgré l’aide de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS).

Les dernières attaques ont eu lieu entre le 24 et le 27 mars, montrant que les groupes criminels continuent d’opérer dans la zone. Depuis le début des affrontements, quatre membres des forces de sécurité ont été tués et quatre autres blessés.

Malgré les efforts humanitaires des Nations Unies, des ONG et des services de l’État pour fournir de l’aide et de la protection aux victimes, le rapport souligne que ces initiatives demeurent insuffisantes face à l’ampleur des besoins et du traumatisme, en particulier chez les enfants, qui sont les premières victimes des violences. Le rapport appelle à une amélioration de la situation sécuritaire et au renforcement du soutien aux forces de sécurité haïtiennes.

Attaques armées à Mirebalais : SOS Journalistes et l’AJH appellent à une action urgente face à la violence contre les journalistes

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La presse haïtienne est en état de choc après l’enlèvement de Roger Claudy Israel, propriétaire de RC FM, et de son frère Marco Israel par des gangs armés à Mirebalais. La situation s’aggrave avec la disparition de Christophe Collègue, ancien correspondant de la Voix de l’Amérique (VOA), parallèlement les hommes armés poursuivent leurs violentes attaques contre d’autres travailleurs de la presse dans la région.

Le drame a éclaté lundi dernier, lorsque des hommes armés dirigés par Jeff Larose, alias « Jeff Gro Lwa », et Wilson Joseph, alias « Lanmò San Jou », ont envahi la commune de Mirebalais. Des centaines de détenus ont été libérés, des maisons incendiées, et plusieurs civils tués ou pris en otage. C’est dans ce chaos que Roger Claudy Israel, ancien journaliste de Radio Ginen, a été attaqué à son domicile, capturé avec son frère Marco. Une vidéo glaçante a été diffusée, montrant les otages sous la menace d’armes automatiques, provoquant une vague d’indignation dans le milieu journalistique haïtien.

Dans ce climat de violence inouï, Christophe Collègue, un autre journaliste bien connu, est porté disparu. Sa maison a été incendiée, et sa famille est sans nouvelles depuis l’attaque. Son fils, Anderson Collègue, journaliste à Radio Caraïbes a également été ciblé par les gangs. Plusieurs autres journalistes de la région ont été contraints de fuir leurs maisons, devenues des cibles des criminels.

Face à cette escalade, l’Association des Journalistes Haïtiens (AJH) et SOS Journalistes ont exprimé une profonde inquiétude. L’AJH a appelé les autorités à prendre des mesures immédiates pour protéger les journalistes et les médias, soulignant que chaque attaque contre un journaliste ou un média est une atteinte directe à la liberté de la presse et à la démocratie en Haïti.

« Il est impératif que l’État haïtien prenne des mesures concrètes pour garantir la sécurité des journalistes et protéger la liberté de la presse », ont insisté les deux organisations.

Les autorités haïtiennes sont appelées à réagir rapidement pour assurer la sécurité des journalistes, mais aussi de la population civile, qui subit les ravages de cette violence croissante. SOS Journalistes et l’AJH exigent la libération immédiate de Roger Claudy Israel, de son frère Marco, et de tous les autres otages détenus par les gangs. Ils demandent également un renforcement de la sécurité dans les zones affectées, ainsi que des actions concrètes pour protéger ceux qui risquent leur vie pour informer le public.

La situation à Mirebalais met en lumière les défis majeurs auxquels est confronté le journalisme en Haïti. Les journalistes, déjà exposés à de nombreuses menaces, sont désormais pris pour cibles par des groupes armés, sans protection adéquate. La liberté d’expression, pilier essentiel de la démocratie, est sérieusement menacée par l’impunité des gangs.

L’AJH et SOS Journalistes soulignent que la protection des journalistes doit devenir une priorité nationale. La presse libre et indépendante est indispensable à la démocratie. Sans elle, Haïti court le risque de sombrer davantage dans la violence et l’incertitude. Les médias jouent un rôle fondamental dans la défense des droits humains, la vérité et la justice.

Les autorités haïtiennes doivent agir sans délai pour garantir la sécurité des journalistes et assurer que la presse puisse continuer à exercer librement son rôle essentiel. La situation actuelle appelle une réponse rapide et décisive pour mettre fin à l’impunité et garantir un avenir plus sûr pour les journalistes en Haïti.

Delmas : Lancement officiel d’une structure baptisée “Fanm Douvanjou”

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La cérémonie de lancement de “Fanm Douvanjou” s’est tenue ce 4 avril à Delmas 60, sous le thème : “L’autonomisation de la femme haïtienne, un pilier pour l’avenir d’Haïti”. Lors de son allocution, la présidente de l’organisation, Widlyne Desrivieres, a salué l’engagement du personnel ainsi que la contribution des différents acteurs impliqués dans cette initiative.

L’événement a réuni plusieurs personnalités, dont l’ancienne directrice de l’Alliance des Femmes pour une Nouvelle Haïti et ex-conseillère électorale, ainsi que des figures politiques et sociales haïtiennes. Pour Widlyne Desrivieres, la création de ce mouvement féministe marque une nouvelle étape dans la lutte pour l’intégration des femmes dans la société haïtienne.

“De nos jours, les femmes sont souvent ignorées. Nous, les femmes membres de cet organisme, nous engageons dans cette bataille pour le bien-être de toutes nos vaillantes sœurs au sein de la communauté haïtienne,” a-t-elle déclaré.

Mme Desrivieres a également lancé un appel aux différents acteurs de la société haïtienne, les invitant à rejoindre le mouvement pour obtenir des résultats tangibles en faveur des femmes.

De son côté, l’ex-conseillère et membre de “Fanm Douvanjou”, Yolette Mengual, a retracé l’histoire du mouvement des femmes en Haïti, en rendant hommage à des héroïnes de la lutte pour l’indépendance, telles que Sanite Bélair et Marie Claire Heureuse. Elle a réitéré son engagement à continuer la lutte pour le bien-être des femmes, tout en appelant à soutenir les mouvements visant à les valoriser.

En outre, les membres du comité de “Fanm Douvanjou” ont annoncé la mise en place prochaine d’activités sociales et culturelles destinées à promouvoir les femmes dans la communauté. Ils espèrent également obtenir le soutien des hommes afin de mener à bien leurs projets pour l’année à venir.

Rasambleman Madan Sara Ayiti (RAMSA) selebre 5èm edisyon Jounen Nasyonal Madan Sara

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Mèkredi 3 avril 2025, Rasambleman Madan Sara Ayiti (RAMSA) òganize, jounen jedi 3 avril 2025, 5èm edisyon Jounen Nasyonal Madan Sara yo. Plizyè dizèn fanm te asiste ak selebrasyon sila. Nan okazyon an, yo te prezante yon varyete pwodwi atizana, tankou chapo, braslè, pwodwi lokal, ak lòt objè ki te mete an valè kilti peyi a.

RAMSA te pwofite okazyon an pou onore plizyè pèsonalite ki te kontribye nan akonpanyeman ak kolaborasyon avèk òganizasyon an, pami yo Ekonomis Etzer Emile.

Prezidan RAMSA, Jocelyne Jean Louis, pwofite okazyon an pou lanse yon apèl ak leta, sektè prive a, ak dyaspora pou kontinye soutni ak ankadre Madan Sara yo. Li te soulve nesesite pou yo kontinye kontribye nan ekonomi peyi a, malgre difikilte yo ap fè fas ak depi kèk tan.

Kòdonatris Nasyonal Adjwen REN an, Dr Farah Jovial Alexis, fè konnen RAMSA ap kontinye travay sou inisyativ li yo. Militant lan ankouraje Prezidan RAMSA pou kenbe mouvman an, paske li kwè li kapab pote rezilta pozitif pou peyi a.

Jounen sa a te yon okazyon pou fè konnen enpòtans Madan Sara yo nan ekonomi peyi a, pandan y ap fè fas a anpil defi.

Haïti/politique: La FOJ appelle à un renversement du pouvoir en place

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La Fédération des Organisations des Jeunes (FOJ), lors d’une conférence de presse tenue, ce 3 avril 2025, à Delmas 31, a vivement critiqué l’inaction des autorités gouvernementales face à la souffrance grandissante de la population haïtienne. Le porte-parole de la fédération, Colson Anglade, a appelé la population à maintenir la pression à travers leurs divers mouvements de protestation, réclamant la démission du Conseil Présidentiel de Transition (CPT).

L’aggravation de la situation, ainsi que la passivité de l’État, ont été au cœur des critiques de la FOJ. Les responsables de la fédération ont pointé du doigt les multiples échecs du CPT et du gouvernement de transition, estimant qu’ils n’ont pas mis en place de véritables solutions pour sortir le pays du marasme. Colson Anglade a déclaré que les autorités ne disposent d’aucun plan concret pour résoudre la crise, une absence de stratégie qui, selon lui, est évidente aux yeux de tous.

« Aujourd’hui, il est clair que les dirigeants actuels ont échoué dans leur gestion de la crise. Ils sont totalement impuissants face à une situation qui touche tous les secteurs de la société, particulièrement avec l’escalade de violence et l’insécurité qui paralyse le pays », a-t-il déclaré. Le porte-parole a également exhorté la population à intensifier leur lutte contre le pouvoir en place, soulignant qu’il est impératif de continuer à se battre pour un changement radical en Haïti.

La fédération a réaffirmé son engagement aux côtés de la population haïtienne, tout en appelant d’autres structures sociales et politiques à se joindre à cette bataille pour un véritable changement.

Haïti : Le Conseil Présidentiel de Transition annonce une bataille difficile mais nécessaire pour la poursuite de la transition politique

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Dans une adresse à la nation, ce jeudi 3 avril 2025, le Président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Fritz Alphonse Jean, a insisté sur l’urgence d’établir la paix dans le pays. Il a également souligné que le Conseil Présidentiel de Transition, ainsi que le gouvernement, avaient pris pleinement conscience des cris et de la souffrance de la population haïtienne, subissant une insécurité de plus en plus intense.

Au cours de son allocution, Fritz Alphonse Jean dit reconnaître que la situation actuelle est extrêmement grave, et les autorités doivent prendre des mesures immédiates pour restaurer la sécurité. Dans ce cadre, le CPT a annoncé plusieurs initiatives concrètes pour renforcer la lutte contre les gangs qui terrorisent la population, notamment dans la capitale, Port-au-Prince, et dans d’autres régions du pays.

Une des mesures phares évoquées par Fritz Alphonse Jean est l’intégration des agents de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) dans la lutte contre les gangs, après un processus de vérification rigoureux. Ces agents seront associés à l’Armée et à la Police Nationale d’Haïti (PNH) pour mener une guerre totale contre les groupes armés responsables de l’insécurité.

Le gouvernement de transition a également annoncé la ratification imminente d’un “budget de guerre”. Ce budget permettra de fournir les ressources nécessaires aux forces de l’ordre pour combattre efficacement les gangs. Fritz Alphonse Jean a précisé que cette allocation financière vise à renforcer les capacités matérielles et humaines des autorités chargées de la sécurité du pays.

Au-delà des mesures sécuritaires, Fritz Alphonse Jean a réaffirmé l’engagement du CPT à organiser des élections libres et transparentes d’ici la fin de l’année 2025. Il a assuré que le Conseil Présidentiel de Transition remettra le pouvoir à un président élu le 7 février 2026, marquant ainsi un tournant vers une nouvelle phase démocratique pour Haïti.

Dans cette optique, le Président du CPT a mis en avant la nécessité d’un dialogue national en vue de réformer le fonctionnement de l’État, de mettre fin au phénomène de l’insécurité, et d’assurer un cadre stable pour les élections futures.

Alors que le pays traverse une période de crise politique et de violence sans précédent, Fritz Alphonse Jean a fait appel à l’unité nationale pour surmonter les défis actuels. “La bataille est difficile”, a-t-il déclaré, “mais nous sommes déterminés à tout mettre en œuvre pour délivrer le pays.” Le Président du CPT a appelé chaque citoyen à participer activement à la lutte pour la paix et la stabilité, soulignant que l’engagement de tous est essentiel pour rétablir l’ordre et garantir un avenir démocratique à Haïti.

Il a également rappelé que cette journée marquait le premier anniversaire de l’accord du 3 avril 2024, un accord historique qui a conduit à la formation du CPT pour piloter la transition politique en Haïti.

A souligner que cette intervention a eu lieu en présence des Conseillers-Présidents Leslie Voltaire, Edgard Leblanc Fils, Louis Gérald Gilles, Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire, Régine Abraham, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, la Secrétaire générale du Palais national, Marie Élisabeth Régine Joseph Haddad, le responsable de la Mission multinationale, le Général Godfrey Otunge, le Directeur général de la Police, Rameau Normil, ainsi que le Commandant en chef de l’armée, Derby Guerrier entre autres.

Insécurité croissante en Haïti : Des citoyens crachent leur colère dans les rues face à l’inaction des l’État

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Des centaines de milliers de citoyens se sont mobilisés dans les rues de Port-au-Prince, ce mercredi 2 avril 2025, pour dénoncer la passivité des autorités face à l’aggravation de l’insécurité, qui force des milliers de personnes à fuir leurs foyers dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Les manifestants ont exigé des mesures concrètes pour rétablir l’ordre et reprendre le contrôle de la situation.

Dès les premières heures de la journée, la commune de Delmas et celle de Pétion-Ville ont été le théâtre de scènes de tension. Des tirs nourris, des barricades enflammées et des protestataires déterminés ont paralysé les activités locales. Les manifestants, soutenus par des membres de la population de Canapé Vert, ont bloqué plusieurs axes routiers, notamment ceux menant au bas Delmas et au centre-ville, avant de se rassembler pour une marche revendicative.

Répartis en plusieurs groupes, des manifestants venus de Pétion-Ville, Delmas et Canapé Vert ont parcouru la route de Bourdon, l’avenue John Brown et Delmas 95, brandissant des machettes, des branches d’arbres et des pancartes. Leur destination la Primature et la Villa d’Accueil. Sur leur chemin, ils ont fait face à un important dispositif policier, déployé pour sécuriser les bâtiments publics.

Devant la Primature, les tensions sont montées d’un cran lorsque les manifestants ont lancé des pierres en direction des forces de l’ordre, qui ont riposté par des gaz lacrymogènes. Malgré cette répression, les protestataires ont poursuivi leur mouvement, dénonçant l’attitude des policiers qu’ils accusent de limiter leur liberté de manifester.

Les manifestants ont exprimé leur frustration face à l’aggravation de la situation sécuritaire, soulignant que la population, forcée de fuir, n’a plus confiance dans les autorités pour restaurer la sécurité. Ils ont également insisté sur la nécessité de mesures urgentes pour faire face à la montée de la violence.

Cette manifestation s’inscrit dans une série de protestations de plus en plus fréquentes, et les organisateurs ont annoncé leur intention de poursuivre les mobilisations jusqu’à ce qu’ils obtiennent des résultats tangibles pour améliorer leur quotidien et vivre à nouveau sans crainte.

Diplomatie: Le coordonateur du CPT, Fritz Alphonse Jean opte pour la réouverture de l’espace aérien entre Haïti et la République dominicaine

Le Président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) d’Haïti, Fritz Alphonse Jean, appelle, ce lundi 31 mars 2025, à la reprise des négociations entre Haïti et la République dominicaine via la Commission Mixte Bilatérale Dominico-Haïtienne. Cette démarche intervient après plusieurs mois de suspension du dialogue, déclenchée par des différends concernant la construction du canal de dérivation des eaux de la rivière Massacre, ainsi que la fermeture de l’espace aérien dominicain aux vols haïtiens.

Ce dialogue interrompu en septembre 2023 suite à des tensions liées à la construction du canal de dérivation des eaux de la rivière Massacre. Le président Jean a exprimé sa préoccupation concernant la fermeture de l’espace aérien dominicain aux vols en provenance d’Haïti, une mesure affectant particulièrement l’aéroport du Cap-Haïtien. Il a souligné que cette crise ne pourrait être résolue que par le dialogue, et a réaffirmé l’engagement d’Haïti à faire fonctionner efficacement la commission.

En ce qui concerne la récente interdiction d’importations par la frontière dominicaine, le président du CPT a fait savoir que cette mesure vise à renforcer la sécurité et à lutter contre le trafic d’armes et de drogues, sans être une sanction contre la République dominicaine, qui selon lui est un partenaire commercial important pour Haïti.

Santé du pape François : état critique après une crise respiratoire et une transfusion sanguine

Le Vatican a annoncé, samedi 22 février 2025, que l’état de santé du pape François reste préoccupant. Dans un communiqué officiel, il a été précisé que le Saint-Père souffre « davantage qu’hier » et que son état demeure « critique », bien qu’il ne soit pas encore considéré hors de danger. Ce matin, le pape a connu une crise respiratoire de type asthmatique qui a nécessité une administration d’oxygène à haut débit.

De plus, des analyses sanguines ont révélé une thrombopénie (diminution du nombre de plaquettes sanguines), associée à une anémie, ce qui a conduit à une transfusion sanguine. Malgré ces complications, le pape François est resté alerte et a passé la journée dans un fauteuil, bien que son état physique demeure fragile. Le Vatican a souligné que le pronostic reste réservé, et que les médecins continuent de suivre de près son évolution.

Cette situation de santé préoccupante survient alors que le souverain pontife, âgé de 87 ans, continue de remplir ses fonctions, mais son état physique semble de plus en plus affecté par la maladie. L’équipe médicale du Vatican continue d’apporter toute l’attention nécessaire à son traitement.

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