À l’occasion de la Semaine mondiale d’action pour l’éducation (SMAE), qui se déroulera du 28 avril au 5 mai 2025, le Regroupement Éducation Pour Toutes et Tous (REPT) appelle les organisations et institutions haïtiennes à se mobiliser en faveur de la protection du système éducatif, aujourd’hui en situation critique.
Dans une note de presse publiée le 22 avril, le REPT alerte sur la crise profonde que traverse l’éducation en Haïti. Des milliers d’enfants ne peuvent plus aller à l’école, notamment à cause de l’insécurité croissante, surtout dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, où les violences affectent directement élèves, enseignants et établissements scolaires.
Le thème retenu cette année par la Campagne mondiale pour l’éducation est clair : « Protégez l’éducation dans les situations d’urgence maintenant ». Il met l’accent sur le droit à l’éducation pour toutes et tous, même dans les contextes de conflits, de catastrophes naturelles ou de crises climatiques.
Dans ce contexte, le REPT prévoit une série d’activités de plaidoyer au cours de la semaine. Parmi les principales actions envisagées : Demander la mise en place d’une politique nationale d’éducation en situation d’urgence, avec des programmes concrets et des financements adaptés ; appeler à l’implémentation immédiate de ces programmes ; revendiquer la formation et l’accompagnement des enseignants dans les contextes de crise ; lancer des campagnes de sensibilisation pour encourager la mobilisation citoyenne autour de l’éducation ; renforcer le soutien psychosocial pour les élèves et enseignants et promouvoir l’inclusion des personnes en situation de handicap dans l’éducation d’urgence.
Le REPT souligne également que l’insécurité persistante, surtout dans la capitale, combinée à la vulnérabilité du pays face aux catastrophes naturelles, représente une menace constante pour le droit à l’éducation en Haïti.
« Le REPT, en poursuivant son engagement pour une éducation de qualité, compte sur la participation de toutes les forces vives du pays », conclut la note signée par M. William Théluslond, directeur exécutif du regroupement.