Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a suspendu le jeudi 8 août 2024, le réseau social X pour dix jours, après que plusieurs pays d’Amérique latine lui demandent de publier les procès-verbaux de la présidentielle au Venezuela.
Suite à la réélection contestée du président Maduro, plusieurs pays d’Amérique latine notamment le Brésil, la Colombie et le Mexique ont persisté sur la nécessité pour la capitale de rendre publics les procès-verbaux de la présidentielle, le Washington de son côté a mis en garde contre toute tentative d’arrestation des leader de l’opposition au Venezuela.
Nicolas Maduro a estimé d’être victime d’un complot, a déclaré la suspension la plate-forme X (Twitter) pour une durée de dix jours.
Les trois pays insistés à ce dossier, ont aussi dirigé par des présidents de gauche comme Nicolas Maduro. Ils disent prendre note du processus mené auprès de la Cour suprême que Maduro a saisi afin de faire valider sa victoire, soulignant qu’il est nécessaire de permettre une vérification impartiale des résultats dans le respect du principe fondamental de la souveraineté populaire.
Le Conseil national électoral (CNE) qui est un organe légalement mandaté pour divulguer de manière transparente les résultats de l’élection, a ratifié le 2 août dernier la victoire du président Maduro avec 52% des voix, sans de rendre publics le décompte exact des voix et les procès-verbaux des bureaux de vote, assurant avoir été victime d’un piratage informatique.