Sous l’égide du ministère des Affaires sociales et du Travail (MAST), et piloté par l’Office National de la Migration (ONM), depuis environ deux mois, une vaste campagne d’assistance a été lancée en faveur des familles déplacées.
Dans un contexte accablant, marqué par la misère et l’instabilité, ce programme permet à des milliers de familles de recevoir un soutien économique direct, dans le but d’alléger leurs souffrances. Face à la précarité qui sévit dans les camps de déplacés, le gouvernement haïtien a fait le choix de ne pas rester indifférent.
Afin de trouver une solution durable au problème de logement et de libérer les espaces publics à l’approche de la nouvelle année scolaire, le gouvernement a mis en place un programme d’assistance financière. Ce dernier prévoit une allocation de 100 000 gourdes par famille. Selon les bénéficiaires, ces fonds ont été distribués dans la transparence et l’équité.
Par ailleurs, l’ONM joue un rôle clé dans la gestion et la mise en œuvre du projet, notamment en ce qui concerne la distribution et la sécurisation des chèques. La police communautaire et les Forces armées d’Haïti assurent aussi une présence constante afin de garantir la sécurité des opérations.
Pour garantir la transparence, une équipe professionnelle des droits humains de l’ONM, dirigée par le professeur Jean Négot Bonheur Delva, a été mobilisée pour superviser les enregistrements et la distribution.
Après les premières phases réalisées à la Faculté de Linguistique Appliquée (FLA) et à l’École nationale Caroline Chauvreau, c’était au tour du lycée Anténor Firmin, le lundi 8 septembre 2025, d’accueillir une nouvelle vague de déplacés internes (PDI) venus s’inscrire et recevoir leur aide.
L’opération s’est déroulée dans le calme, sans incidents ni violences, et a été saluée par les bénéficiaires comme une action nécessaire, humaine et bien organisée.
Plusieurs familles ont exprimé leur soulagement en affirmant que, depuis leur arrivée au lycée Anténor Firmin à cause des violences des gangs armés, c’est la première fois qu’elles reçoivent une aide concrète de l’État. Elles saluent le travail de l’ONM, qu’elles jugent exemplaire et cible, en faveur des véritables victimes.
En outre, l’ONM, sous la direction de Jean Négot Bonheur Delva, réaffirme son engagement en tant qu’institution stratégique pour porter une réponse efficace et humaine du gouvernement face à la crise humanitaire et sécuritaire qui a contraint des milliers de familles à vivre sans abri.